Le dojo de Pontarlier invite Alain Peyrache depuis des dizaines d'années.
Pascal Henry, le maitre du dojo et élève d'Alain Peyrache invite son professeur régulièrement à venir transmettre l'aïkido traditionnel dans le Doubs.
En aikido même (et surtout) lorsqu'on enseigne dans son propre dojo la relation avec son maitre est primordiale : en effet l'acte d'enseigner
n'est pas un aboutissement en soi mais un outil de formation de l'élève indispensable pour aller encore plus loin dans la compréhension et la maitrise de la discipline.
Comme à chaque fois l'accueil fut formidable.
Les aïkidokas de Pontarlier savent recevoir, et ont démontré une nouvelle fois leur maitrise de l'organisation entre sérieux et convivialité.
Cela fait partie de l'aïkido et comme dit le proverbe "quand l'élève est prêt le maitre arrive", la bonne organisation d'un weekend de cours est le travail de l'élève qui accueille son professeur.
Et en parlant de convivialité : après le cours du samedi après midi les élèves ont pu découvrir la spécialité des uchideshis cuistos Pontissaliens avec leur désormais célèbre raclette !
Deux cours de 3 heures, de quoi réveiller les pratiquants en cette rentrée.
Beaucoup de débutants comme toujours en septembre qui ont pu découvrir l'enseignement d'Alain Peyrache,
enseignement d'une qualité rare en France et en Europe,
au travers de techniques d'une finesse exceptionnelle alliant maitrise, non violence et une efficacité sans failles.
Si les débutants (kohaïs) étaient subjugués les anciens (sempaïs) furent là pour les aider et se faire le relai du professeur, pour cette raison beaucoup de questions furent posées sur le sujet : comment enseigner à des pratiquants d'aïkido débutants, à quel moment commencer à enseigner, etc.
Il est vrai que le sujet est fondamental en aïkido traditionnel -> Sempaï-Kohaï en aïkido : en savoir plus
"Quelqu'un qui prétend faire de l'aïkido traditionnel,
c'est-à-dire suivre l'enseignement du fondateur de l'aïkido, ne fera jamais référence à un monde sportif ni au ministère de la jeunesse et des sports qui organise le sport en France.Il ne parlera jamais de «club» mais de «dojo», ayant conscience que ces termes sont complètement opposés, ni jamais de grade d'État ou de diplôme d'État.
Quelle est la compétence de l'État français dans l'aïkido de M. UESHIBA ?"